Bien sur,
je connais tes plaies, tes blessures, cyanure
tes souvenirs ont la peau dure, fêlure
a chacun son chemin, chacun ses déchirures,
mais je les ressens comme toi
Fracture,
poussé seul sur un tas d’ordures, tortures
redouté d’être une imposture, froidure
qui nous gerce le coeur
et rouille les jointures
oui, je les ressens
Quand les larmes de l’enfance
toute la vie sons, murmures
ou sont l’épaule et les mots qui te rassurent
oui les armes de l’enfance
te font le cuir et l’armure
et assèchent les rivières
que tu pleurais hier
Griffure,
je lèches ta triste figure, morsure
ton sang et ses éclaboussures, roulure
les salauds qui peu a peu, nous ont à l’usure
oui je les ressens...
Oui, je les ressens comme toi...
Oui, je les ressens comme toi
Ouais, je les ressens comme toi.