Que pouvaient croire ces parents ?
Qu'on n'a de la valeur que lorsque l'on dépasse les autres ?
Qu'un résultat n'est valable que s'il est meilleur que celui du voisin ?
J'avais plutôt le sentiment que la seule compétition valable
était celle que l'on avait avec soi-même. Se surpasser plutôt que dépasser.
Le sage m'avait dit qu'on ne pouvait juger une croyance,
seulement s'intéresser à ses effets.
Quels pouvaient-ils être dans un cas pareil ? Une stimulation ? Certainement.
Une motivation à progresser. Mais quels effets sur la relation aux autres ?
Peut-on vivre une amitié, un amour, quand on a l'habitude de se comparer à l'autre ?
Et que ressent-on en présence des gens ?
Oscille-t-on entre sentiments de supériorité et d'infériorité ?
Indifférence et déférence ? ou pitié et jalousie ?
Ces parents étaient loin de se douter de ce qu'ils induisaient chez leurs enfants,
et qui allait durablement conditionner leur vie en société.
Leurs motivations, leurs comportements, leurs émotions seraient ainsi marqués
par quelques croyances inculquées à l'âge où l'on absorbe les modèles
proposés par l'extérieur.”
―# Laurent Gounelle, L'homme qui voulait être heureux.
―# Laurent Gounelle, L'homme qui voulait être heureux.
Mdrr pour l'image
RépondreSupprimerUn thème qui malheureusement est toujours d'actualités.
RépondreSupprimerUn texte superbement écrit,éclairés et analyser.
Pour y avoir eu le droit contre mon gré à cette compétition qui n'engendre que douleurs,irrespect et petitesse.
Je n'ai jamais compris pourquoi ce besoin d'entrer en courses pour tout et rien et d'essayer de faire croire aux autres que c'est la personne qui n'a rien demandés qui en est la cause.
Très certainement parce qu'au fond ça ramène a savoir que c'est mal et peut humanisant.
J'apprends a mes enfants à se dépasser ,à ne pas voulir toujours être devant ,le meilleur,tant qu'on donne le meilleur de soi-même qu'importe .C'est pour nous que nous faisons nos actes et relevons nos défis,pas pour savoir qui est le meilleur ,ce qui ne nous apporteras rien dans la vie.