« Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde,mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l’avenir »
- Andrée Chedid.-

samedi 16 janvier 2016

Il faut que vous interrogiez vos enfant calment et non d'une voix irritée. J'ai parfois eu peur de dire la vérité à mes parents uniquement parce qu'ils étaient de mauvaise humeur, et que dans ces circonstances ils m'intimidaient au point que je ne voulais pas la leur avouer. Et bien que, avant et après qu'ils ne m'interrogent, j'aie plutôt envie de confesser la chose et de me débarrasser de ma culpabilité et de ses conséquences, dès lors que je vois mes parents ainsi, j'essaie seulement en général de me protéger à ce moment-là, et je ne réfléchis pas beaucoup aux répercussions éventuelles qu'il pourrait y avoir pour moi.


La pire réaction qu'un parent puisse avoir est de traiter son enfant de menteur et d'essayer de lui arracher un aveu. La meilleure façon d'aborder la question est de dire à l'enfant que, pour vous, l'honnêteté est plus importante que le fait qu'il ait fumé ou pas. S'il l'a fait, il doit vous le dire, et vous attacherez à sa sincérité une importance plus grande qu'au fait que vous réprouvez un épisode de tabagisme.
S'il continue à nier, il vaut mieux laisser tomber la question, sauf en cas de danger extrême.
LE fait de surprendre un de ses enfants à mentir ne devrait pas pour autant briser définitivement la confiance qu'on a en lui. Un parent peut dire à son enfant que, même si le fait de mentir affecte leur relation de confiance, un mensonge isolé est pardonnable. SI le mensonge persiste, l'enfant, comme le garçon qui criait au loup, subira les conséquences de la perte de confiance. Lorsqu'on surprime un privilège, l'enfant peut apprendre que la confiance est importante et que l'on doit travailler à l'obtenir.

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