« Je veux garder les yeux ouverts sur les souffrances, le malheur, la cruauté du monde,mais aussi sur la lumière, sur la beauté, sur tout ce qui nous aide à nous dépasser, à mieux vivre, à parier sur l’avenir »
- Andrée Chedid.-

vendredi 3 mars 2017

Les contes sont réellement les lieux de notre toute petite enfance. Nous les sentons vrais, c'est-à-dire en harmonie avec nos pensées les plus assurées. Ici paraît le véritable croire, qui porte tout. La croyance au monde extérieur repose peut-être sur le monde fantastique d'Aladin ; on voit pourquoi ; c'est que l'absurde n'est plus alors une raison de ne pas être ; ainsi toute objection contre le monde tombe dans le vide. Le petit enfant peut faire leçon au philosophe qui se permet souvent de douter sans douleur. Dans cette profondeur se trouve le tissu de nos pensées, le plus serré, le mieux tressé, le plus d'usage, le plus sain pour nous. De là vient qu'à lire un conte nous respirons un oxygène. ( Esquisses de l'homme. 4e édition, 1938 , Notre merveilleuse enfance. -Alain )


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